FABRICATION DU BATON

bâton

« Pour la première fois, je considère avec attention les signes gravés sur le bois. Ma canne se divise en cinq sections. Elles prennent ma coudée comme référence et vibrent selon la divine proportion. »

coudée

mesures

« Chaque section est un point d’appui pour mes mains, créant par un mouvement géométrique précis un rayonnement dans l’espace. »

Bâton mesures

« Ma pige se transforme alors en arme redoutable. Elle me permet de tracer un espace sacré, comme un temple qui me prodiguerait aide et protection. » (Extrait du septième Palais)

CE BÂTON VOUS PERMET:

D’arpenter les chemins de la vie,

De vous protéger,

D’être une arme de combat,

De construire,

D’ouvrir les différentes sphères de l’âme.

LE BÂTON D’ILLUMINATOR À VOTRE MESURE.

Mesurez la coudée de votre bras gauche, c’est à dire du coude au majeur. (Voir image plus haut.)

Pour trouver les 5 sections du bâton qui vibrent selon la divine proportion, divisez votre coudée 4 fois par le nombre d’or, 1,618.

EXEMPLE:

Votre coudée mesure 50 cm, la diviser par 1,618= 30,90

Le pied mesure 30,90, le diviser par 1,618= 19,09

L’empan mesure 19,09, le diviser par 1,618= 11,80

La palme mesure 11,80, la diviser par 1,618= 7,29

La paume mesure 7,29

LONGUEUR TOTALE DE VOTRE BÂTON:

50 + 30,90 + 19,09 + 11,80 + 7,29= 119,08 cm

épaisseur bâton

Épaisseur du bâton entre 2 cm et 2,5 cm.

Choisir trois bois différents:

Un pour le support et deux pour les différentes sections. (Voir image plus haut.)

Les bois: Sycomore, acajou, hêtre, chêne… ou bois des îles: Ébène vert, cèdre, balata franc-caramel, bois violet, courbaril, saint martin jaune, grignon franc…

11 réflexions sur « FABRICATION DU BATON »

  1. Bonjour Jean-luc,

    Félicitation!! Al hamdoulillah!! Comment ce porte le Bébé?
    En tout cas il à un bon ami (le baton) pour « arpenter les chemins de la vie ».
    Ça fait un moment que je sens le désir d’avoir un baton comme ça.
    je suis trés content. Pourriez nous nous donner plus de précisions techniques afin de bien réaliser cet objet.
    Merci d’avance.
    Je vais bientôt recevoir le livre inchallah.
    J’ai hate de partager mes impressions.

    Salut

  2. CONSEIL POUR LE BOURDON

    Il existe des bâtons métalliques mais je les déconseille fortement car ils sont encombrants, bruyants, doivent être réglés pour les montées et de nouveau sur le plat, se dérèglent souvent, ne servent à rien dans les descentes et sont inesthétiques.

    Un Bourdon, nom du bâton de marche en langage de pèlerin se prépare longtemps à l’avance, pas au point de semer une graine de noisetier et d’attendre, mais presque.

    Autrefois c’était une arme de défense, mais aujourd’hui, en ce sens il ne sert qu’à éloigner les chiens. (très efficace pour les tenir à distance, le temps de sortir de leur territoire)

    Il vous faut aller dans les bois et repérer un boqueteau de noisetier, ou de frêne, un bois léger et souple, dont les branches sont bien droites et dont la base est de la dimension de votre main serrée entre le pouce et l’index. 4 à 5 cm pour une main d’homme et 3 à 4 cm pour une dame. Sa longueur finale sera à peu près égale à votre hauteur. Le couper à la pleine lune. Le mien fait 1.618 m (pur hasard) pour une taille de 1.735 m

    Par contre, si vous en trouvé un avec une boule à la base, une fois coupée la boule deviendra le pommeau, la partie sur laquelle s’appuyer pour se reposer. La partie fine sera le pied du bourdon, mais vous pouvez faire l’inverse. C’est le cas du mien.

    Je ne conseille pas de pointe en acier à l’extrémité car cela :
    • Vous empêche de jouir du silence de la nature et de son bruit de fond
    • Fait un vacarme désagréable pour les autres pèlerins
    • Effraie les animaux … que vous ne verrez plus
    • N’est pas une arme, les chiens étant plus vifs que nos gestes
    • Est dangereux en cas d’orage (Le garder alors horizontalement sur la terre et s’asseoir si l’on est dans la plaine, la seule chose qui dépasse)

    L’entretenir avec de l’huile de lin et de la cire d’abeille.

    Ne pas le percer pour lui mettre un lacet, ça vous gênera plus qu’autres choses et sera dangereux pour le poignet en cas de chute avant.

    Votre compagnon vous aidera dans les montées à vous appuyer dessus alors que votre main trouvera d’elle-même la bonne hauteur pour avoir le maximum d’efficacité. S’il y a des petits nœuds dans le bois, ce sera d’autant plus facile.
    Dans les descentes caillouteuses, il glissera dans votre main afin de trouver un point d’appui devant vous et vous soulagera en freinant votre vitesse.

    Il vous permettra de reposer vos jambes immédiatement à la pause en le calant sur l’épaule et en croisant les jambes par-dessus.

    Plus tard vous le graverez afin d’indiquer dessus vos pèlerinages.

    Il sert à tout, de perche de saut pour passer les ruisseaux en crus et aussi pour mettre le linge à sécher devant les radiateurs.

  3. Salut internautes.

    Je ne comprends pas comment fabriquer ce bâton car l’histoire du troisième bois pour le support m’enquiquine.
    Qu’est ce que ce support?
    Sur la photo du bâton il y a comme un creux sur la section « coudée ». Est-ce cela le support?
    Sur le schéma de la coupe nous voyons 2 couleurs qui correspondent aux 2 essences mais rien en ce qui concerne le support et le troisième bois.
    y a t’il une âme charitable pour m’éclairer?
    Merci d’avance, à bientôt

    1. Bonjour Julien.
      Dans l’exemple sur la « fabrication du bâton », la longueur totale est de 119,08 cm.
      Son épaisseur est de 2,4 cm.
      Prendre un bâton d’un bois solide d’une épaisseur de 1,2 cm et d’une longueur de 119,08 cm.
      Coller ensuite sur le support, avec alternance de deux bois différents, les 5 sections de différentes longueurs et de 1,2 cm d’épaisseur.
      À bientôt.

  4. Bonsoir, mr Leguay quelles sont les possibilités de suivre une formation, ou connaître les rudiments de la fabrication de cannes ou bâtons merci de votre conseils cordialement Michel.

    1. Merci pour votre message.
      Depuis la mi-octobre, je donne des Master class pour ouvrir la voie de l’enluminure, à l’école Méliès d’Orly, le premier et troisième jeudi de chaque mois.
      Lors de ces enseignements, chacun fabriquera le bâton à sa mesure.
      Vers le printemps, nous commencerons l’éveil à l’art de la géométrie dans l’espace, comme dans le livre « Illuminator, le septième Palais ».
      Vous pouvez demander plus d’information directement à l’école auprès de Pauline au 01 48 90 86 23.
      Bien cordialement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *