De nombreux lecteurs du « Septième Palais » souhaitent fabriquer leur bâton. Dans l’article précédent, ils trouveront les explications pour le réaliser.
Avant d’aborder la manipulation du bâton, voici quelques images du développement du mouvement dans l’espace.
« Les guerriers fondent sur moi comme les plaies d’Égypte. Je me déplace dessinant une triple spirale. Les cannes se heurtent en rythme poétique, rapides, non soumises à un combat violent, mais portées par la douceur fluide et harmonieuse d’une lutte mortelle. »
« Les assaillants m’agressent de toutes parts. Je préfère baisser mes paupières. Mon regard intérieur perçoit les ondes agressives et anticipe les attaques avec fulgurance, au-delà de la vitesse. Action, réaction. Les mouvements rituels de mon bâton se démultiplient, sèment les étincelles qui structurent, par la grâce d’une géométrie parfaite, mon territoire vital. » (Le septième Palais.)
Tel un guerrier de lumière, l’artiste, au chœur de sa toile, interprète la dynamique de ses émotions… Il trace, il dessine, il cristallise les énergies qui le traversent. Pour tout bâton… son bras qu’il déploie, sa main qu’il ouvre, ses doigts qu’il joint autour du pinceau. Il combat et se réconcilie dans cet instant, fugace, où il s’élève puis retombe sur la toile… Entre lui et lui, un rite intérieur remonte à la surface ; un geste oublié qu’il tend vers celui qui regarde… regardera, entrera en son propre cheminement.
Bonjour Jean-Luc
Et à tous les blogers
Beaucoup de choses ont déjà été dites.
Je ne sais quoi rajouter, si ce n’est que ce roman, nous incite a trouver notre propre palais.
En regardant les mouvements du bâton et surtout la géométrie qu’il forme, j’ai ressenti une émotion et une joie intérieure.
H.olivier
Bonjour,
Pour la première géométrie « le bâton cercle » : il me semble apercevoir, les différents mondes du macrocosme, comme notre système solaire ou celui du microcosme de l’Homme
et les divers vêtements dont il peut se vêtir.
Pour la seconde géométrie « le bâton spirale » : l’Homme est dans une mandorle ou dans un œuf prêt à éclore, c’est la phase de son développement, d’ailleurs au niveau de sa tête, la spirale s’envole, s’élargit en possibilités , signe d’évolution possible, indéfini.
Dans le grand rectangle qui représente le corps, il y a deux spirales : bleue et rouge.
Dans le petit rectangle qui représente la tête, il y a en deux autres.
Sur chaque étape de l’être : La terre et le ciel s’unissent.
Pourquoi 4 spirales, alors que Jean-Luc nous parle de « triple spirale »?
Son dessin me fait penser au swastika 卐 ou comme 4 gamma (lettre grecque) Γ
Ce nombre 4 qu’on retrouve dans la troisième géométrie « le bâton étoile », représente le temple, la cathédrale. On peut voir les 4 mondes, devenus étoiles, la matière transformée en lumière.
Merci Jean-Luc pour cette géométrie sacrée qui nous bâtit.